Planification stratégique et urbaine
Connaître les documents de planification
La planification stratégique et urbaine repose essentiellement, à l'échelle régionale, sur des documents de planification multi-thématiques (SRADDET, SAR, SDRIF et PADDuC) et, au sein des régions, sur des documents d'urbanisme locaux (SCoT, PLU-PLUi, cartes communales). Il arrive aussi que certains autres documents tiennent lieu de document d'urbanisme (charte de PNR pouvant valoir SCoT, PSMV).
Une large partie de ces documents est consultable sur le Géoportail de l'urbanisme. Certains réseaux (dont Planif territoires) facilite aussi la connaissance, les échanges et les retours d'expériences sur ces documents.
Le plan local d’urbanisme (PLU, PLUi)
La carte communale (CC)
Le schéma de cohérence territoriale (SCoT)
Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET)
Le schéma d’aménagement régional (SAR)
Le plan d’aménagement et de développement durable de Corse (PADDuC)
Le schéma directeur de la région d’Ile-de-France (SDRIF)
Le parc naturel régional (PNR)
Le plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV)
Le géoportail de l'urbanisme (GPU)
Le réseau Planif Territoires
Porter un plan local d'urbanisme (PLU, PLUi)
Élaborer un plan local d'urbanisme (PLU, PLUi)
L'élaboration du PLU(i) est portée par la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale. Elle passe par plusieurs phases qui vont amener ce porteur à construire progressivement son projet de PLU(i), en y associant certaines personnes publiques et en assurant la concertation avec la population. Après un débat sur les grandes orientations de ce projet, le projet de PLU(i) arrêté passe par une phase réglementaire (consultations, enquête publique...) qui va permettre à son porteur d'affiner le projet avant approbation. Pendant cette élaboration, plusieurs outils peuvent aider le porteur du PLU(i) à suspendre, si besoin, des projets d'aménagement opérationnel qui pourraient compromettre la réalisation de certains objectifs et orientations du projet de PLU(i).
L’évaluation environnementale des documents d’urbanisme (EEDU)
La note d'enjeux de l'Etat
La concertation classique "code de l’urbanisme"
L’enquête publique "environnementale"
Le sursis à statuer "classique"
Le sursis à statuer pour la lutte contre l'artificialisation des sols (sursis à statuer ZAN)
Le géoportail de l'urbanisme (GPU)
Repérer certains outils du plan local d'urbanisme (PLU, PLUi)
Le PLU(i) est en lui-même une véritable boîte à outils de l'aménagement. Certains éléments qu'il doit contenir ou qu'il peut utiliser aident en particulier à encadrer les projets d'aménagement opérationnel, à phaser l'aménagement, à gérer et à croiser de nombreux enjeux territoriaux, à vérifier la pertinence de certaines orientations envisagées pour le PLU(i), ou à analyser les résultats du PLU(i) après son approbation... Quelques outils sont présentés ci-dessous, à titre d'illustration :
Les objectifs "zéro artificialisation nette" (objectifs ZAN)
Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP)
Le plan de secteur
La zone agricole (zone A)
La zone naturelle et forestière (zone N)
La zone urbaine (zone U)
Les destinations et sous-destinations des constructions
Le dépassement des règles de constructibilité permis par le plan local d’urbanisme (PLU, PLUi)
L'emplacement réservé (ER)
Le périmètre d’attente de projet d’aménagement global (PAPAG)
Le sursis à statuer "classique"
Le sursis à statuer pour la lutte contre l'artificialisation des sols (sursis à statuer ZAN)
L'espace boisé classé (EBC)
Les zones préférentielles pour la renaturation (ZPR)
La zone exposée au recul du trait de côte (ZERTC)
Les zonages d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales
L'unité touristique nouvelle (UTN)
Les servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols (SUP)
Les indicateurs de suivi et d'évaluation
Appréhender la hiérarchie des normes applicable au PLU(i)
Le plan local d'urbanisme est intégré dans une hiérarchie composée de documents de planification, d'objectifs généraux et de dispositions en lien avec ses thématiques, et que le PLU(i) doit (selon les cas) respecter ou prendre en compte, ou avec lesquels il doit être compatible. Si certains de ces éléments lui sont directement opposables, la plupart ne le sont qu'en l'absence de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Cette hiérarchie vise à faciliter l'harmonisation du PLU(i) avec des orientations majeures applicables à son territoire. Plusieurs des documents, objectifs généraux et dispositions concernés sont présentés ici (liste non exhaustive).
Les objectifs généraux de l'urbanisme
Le schéma de cohérence territoriale (SCoT)
Le programme local de l’habitat (PLH)
Le plan climat-air-énergie territorial (PCAET)
Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET)
Le schéma directeur de la région d’Ile-de-France (SDRIF)
Le schéma d’aménagement régional (SAR)
Le plan d’aménagement et de développement durable de Corse (PADDuC)
Le parc naturel régional (PNR)
Le parc national (PN)
Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)
Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE)
Le plan de gestion des risques d’inondation (PGRI)
Le plan d’exposition au bruit des aérodromes (PEB)
Le schéma régional des carrières (SRC)
Le document stratégique de façade (DSF) ou de bassin maritime (DSBM)
Le schéma régional de cohérence écologique (SRCE)
Le schéma régional de l’habitat et de l’hébergement (SRHH)
La directive de protection de mise en valeur des paysages (DPMVP ou "directive paysagère")
Suivre et, si besoin, faire évoluer le plan local d'urbanisme
Même après son entrée en vigueur, le PLU(i) reste un document d'urbanisme vivant. Il est à la fois suffisamment solide pour faire durer les grandes orientations qu'il porte en termes d'aménagement du territoire, et suffisamment souple pour pouvoir gérer d'éventuels besoins d'adaptations (évolutions des enjeux du territoire, évolutions législatives impactant le PLU...). Plusieurs outils et procédures peuvent permettre de repérer ces besoins et de faire évoluer le PLU(i) si nécessaire.
Les indicateurs de suivi et d'évaluation
Le bilan général du plan local d'urbanisme (PLU, PLUi)
La révision générale du plan local d’urbanisme (PLU, PLUi)
La révision "allégée" du plan local d’urbanisme (PLU, PLUi)
La modification "classique" du plan local d’urbanisme (PLU, PLUi)
La modification simplifiée du plan local d’urbanisme (PLU, PLUi)
La déclaration de projet au titre du code de l’urbanisme (DP code de l’urbanisme)
La déclaration d’utilité publique (DUP) "travaux"
La procédure intégrée pour le logement (PIL)
La procédure intégrée pour l’immobilier d’entreprise (PIIE)
La procédure intégrée pour les opérations de revitalisation de territoire (PIORT)
La procédure intégrée pour les grandes opérations d’urbanisme (PIGOU)
La procédure intégrée pour les unités touristiques nouvelles (PIUTN)
La procédure intégrée pour les établissements pénitentiaires (PIEP)
Porter une carte communale (CC)
Élaborer une carte communale
L'élaboration de la carte communale est portée par la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale. Après une phase de construction progressive du projet de carte par son porteur, cette élaboration passe principalement par un avis de la CDPENAF et par une enquête publique, afin d'affiner ce projet, avant une co-approbation de la carte communale (par la commune ou l'établissement, puis par le préfet). En cas de carte soumise à évaluation environnementale, cette procédure est étoffée notamment pour favoriser la concertation amont avec la population.
La Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF)
L’enquête publique "environnementale"
Le géoportail de l'urbanisme (GPU)
L’évaluation environnementale des documents d’urbanisme (EEDU)
La concertation classique "code de l’urbanisme"
Intégrer certains enjeux dans la carte communale
Carte communale (CC) et risques
Carte communale (CC) et mobilités
Repérer certains outils de la carte communale
Comparé aux autres documents d'urbanisme locaux, la carte communale est un document relativement limité en termes d'outils pour l'aménagement. Elle permet principalement de délimiter les secteurs constructibles et les secteurs où les constructions ne sont pas autorisées (sauf exceptions). Quelques exemples d'outils sont présentés ci-dessous :
Le secteur non constructible (sauf exceptions) de la carte communale (CC)
La zone exposée au recul du trait de côte (ZERTC)
Les servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols (SUP)
Appréhender la hiérarchie des normes applicable à la carte communale
La carte communale (CC) est intégrée dans une hiérarchie composée de documents de planification, d'objectifs généraux et de dispositions en lien avec ses thématiques et que la CC doit (selon les cas) respecter ou prendre en compte, ou avec lesquels elle doit être compatible. Si certains de ces éléments lui sont directement opposables, la plupart ne le sont qu'en l'absence de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Cette hiérarchie vise à faciliter l'harmonisation de la carte communale avec des orientations majeures applicables à son territoire. Plusieurs des documents, objectifs généraux et dispositions concernés sont présentés ici (liste non exhaustive).
Les objectifs généraux de l'urbanisme
Le schéma de cohérence territoriale (SCoT)
Le programme local de l’habitat (PLH)
Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET)
Le schéma directeur de la région d’Ile-de-France (SDRIF)
Le schéma d’aménagement régional (SAR)
Le plan d’aménagement et de développement durable de Corse (PADDuC)
Le parc national (PN)
Le parc naturel régional (PNR)
Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)
Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE)
Le plan de gestion des risques d’inondation (PGRI)
Le plan d’exposition au bruit des aérodromes (PEB)
Le schéma régional des carrières (SRC)
Le document stratégique de façade (DSF) ou de bassin maritime (DSBM)
Le schéma régional de cohérence écologique (SRCE)
Le schéma régional de l’habitat et de l’hébergement (SRHH)
Suivre et, si besoin, faire évoluer la carte communale
Pendant la période d'application de la carte communale, il arrive que des besoins d'adaptations de la carte apparaissent. Ces besoins peuvent être liés, par exemple, au repérage d'erreurs matérielles dans la carte en vigueur, aux évolutions des enjeux territoriaux, évolutions législatives impactant la carte... Plusieurs outils et procédures peuvent aider à repérer des besoins et à faire évoluer la carte communale si nécessaire.
Les indicateurs de suivi et d'évaluation
La révision de la carte communale (CC)
La rectification d’erreur matérielle sur une carte communale (CC)
Porter un schéma de cohérence territoriale (SCoT)
Élaborer un schéma de cohérence territoriale (SCoT)
L'élaboration du SCoT passe par plusieurs phases qui vont amener son porteur à construire progressivement le projet de SCoT, en y associant certaines personnes publiques et en assurant la concertation avec la population. Après un débat sur les grandes orientations de ce projet, le projet de SCoT arrêté passe par une phase réglementaire (consultations, enquête publique...) qui va permettre à son porteur d'affiner le projet avant approbation.
L’évaluation environnementale des documents d’urbanisme (EEDU)
La note d'enjeux de l'Etat
La concertation classique "code de l’urbanisme"
L’enquête publique "environnementale"
Le géoportail de l'urbanisme (GPU)
Repérer certains outils du SCoT
Le SCoT est en lui-même boîte à outils pour planifier l'aménagement du territoire. Certains éléments qu'il doit contenir ou qu'il peut utiliser aident en particulier à gérer et à croiser de nombreux enjeux territoriaux, à vérifier la pertinence de certaines orientations envisagées pour le SCoT, ou à analyser les résultats du SCoT après son approbation... Quelques outils sont présentés ci-dessous, à titre d'illustration :
Les objectifs "zéro artificialisation nette" (objectifs ZAN)
Le document d’aménagement artisanal, commercial et logistique (DAACL)
Les zones préférentielles pour la renaturation (ZPR)
L'unité touristique nouvelle (UTN)
Le programme d’actions (PA) du SCoT
Les indicateurs de suivi et d'évaluation
Appréhender la hiérarchie des normes applicable au SCoT
Le SCoT est intégré dans une hiérarchie composée de documents de planification, d'objectifs généraux et de dispositions en lien avec ses thématiques, et que le SCoT doit (selon les cas) respecter ou prendre en compte, ou avec lesquels il doit être compatible. Cette hiérarchie vise à faciliter l'harmonisation du SCoT avec des orientations majeures applicables à son territoire. Plusieurs des documents, objectifs généraux et dispositions concernés sont présentés ici (liste non exhaustive).
Les objectifs généraux de l'urbanisme
Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET)
Le schéma directeur de la région d’Ile-de-France (SDRIF)
Le schéma d’aménagement régional (SAR)
Le plan d’aménagement et de développement durable de Corse (PADDuC)
Le parc national (PN)
Le parc naturel régional (PNR)
Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)
Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE)
Le plan de gestion des risques d’inondation (PGRI)
Le plan d’exposition au bruit des aérodromes (PEB)
Le schéma régional des carrières (SRC)
Le document stratégique de façade (DSF) ou de bassin maritime (DSBM)
Le schéma régional de cohérence écologique (SRCE)
Le schéma régional de l’habitat et de l’hébergement (SRHH)
La directive de protection de mise en valeur des paysages (DPMVP ou "directive paysagère")
Suivre et, si besoin, faire évoluer le schéma de cohérence territoriale
Même après son entrée en vigueur, le SCoT reste un document d'urbanisme vivant. Il est à la fois suffisamment solide pour faire durer les grandes orientations qu'il porte en termes d'aménagement du territoire, et suffisamment souple pour pouvoir gérer d'éventuels besoins d'adaptations (évolutions des enjeux du territoire, évolutions législatives impactant le SCoT...). Plusieurs outils et procédures peuvent permettre de repérer ces besoins et de faire évoluer le SCoT si nécessaire.
Les indicateurs de suivi et d'évaluation
La déclaration de projet au titre du code de l’urbanisme (DP code de l’urbanisme)
La déclaration d’utilité publique (DUP) "travaux"
La procédure intégrée pour le logement (PIL)
La procédure intégrée pour l’immobilier d’entreprise (PIIE)
La procédure intégrée pour les opérations de revitalisation de territoire (PIORT)
La procédure intégrée pour les grandes opérations d’urbanisme (PIGOU)
La procédure intégrée pour les unités touristiques nouvelles (PIUTN)
La procédure intégrée pour les établissements pénitentiaires (PIEP)
Porter un schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET)
Élaborer un SRADDET
L’évaluation environnementale des plans et programmes (EEPP) - hors documents d’urbanisme
L’enquête publique "environnementale"
Repérer certains outils du SRADDET
Le SRADDET comporte de nombreux outils permettant d'orienter l'aménagement du territoire dans ses domaines de compétences (gestion économe de l'espace et lutte contre l'artificialisation des sols, habitat, biodiversité, air, énergie, climat, déchets...). Certains aident également à analyser les résultats du SRADDET après son approbation... Quelques outils sont présentés ci-dessous, à titre d'illustration :
Les objectifs "zéro artificialisation nette" (objectifs ZAN)
Les indicateurs de suivi et d'évaluation
Intégrer certains enjeux dans le SRADDET
SRADDET et habitat
SRADDET et mobilités
Appréhender la hiérarchie des normes applicable au SRADDET
Le SRADDET est intégré dans une hiérarchie composée de documents de planification, d'objectifs généraux et de dispositions en lien avec les thématiques du SRADDET, et que le SRADDET doit (selon les cas) respecter ou prendre en compte, ou avec lesquels il doit être compatible. Cette hiérarchie vise à faciliter l'harmonisation du SRADDET avec des orientations majeures applicables au territoire régional. Plusieurs des documents, objectifs généraux et dispositions concernés sont présentés ici (liste non exhaustive).
Les objectifs généraux de l'urbanisme
Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)
Le plan de gestion des risques d’inondation (PGRI)
Le plan national de prévention des déchets (PNPD)
La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) métropolitaine continentale
Les objectifs régionaux de développement des énergies renouvelables (OR-EnR)
Le projet d’intérêt général (PIG)
L’opération d’intérêt national (OIN)
Le parc national (PN)
La stratégie nationale bas carbone (SNBC)
Les orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques (ONTVB)
Le document stratégique de façade (DSF) ou de bassin maritime (DSBM)
Les servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols (SUP)
Suivre et, si besoin, faire évoluer le SRADDET
Même après son entrée en vigueur, le SRADDET reste un document vivant. Il est à la fois suffisamment solide pour faire durer les grandes orientations qu'il porte en termes d'aménagement du territoire régional, et suffisamment souple pour pouvoir gérer d'éventuels besoins d'adaptations (évolutions des enjeux territoriaux, intégration de certains projets structurants, évolutions législatives impactant le SRADDET...). Plusieurs outils et procédures peuvent permettre de repérer ces besoins et de faire évoluer le SRADDET si nécessaire.
Les indicateurs de suivi et d'évaluation
Le bilan du schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET)
La modification du schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET)
La déclaration de projet au titre du code de l’urbanisme (DP code de l’urbanisme)
La procédure intégrée pour le logement (PIL)
La procédure intégrée pour l’immobilier d’entreprise (PIIE)
La procédure intégrée pour les opérations de revitalisation de territoire (PIORT)
La procédure intégrée pour les grandes opérations d’urbanisme (PIGOU)
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