Sylviculture
Identifier des outils pour...
Connaître son territoire et ses enjeux
Qu'il s'agisse de préserver le foncier à enjeux, de permettre les installations nécessaires aux activités sylvicoles ou d'entreprendre d'autres actions en faveur de la sylviculture, l'essentiel de ces actions s'appuie sur un diagnostic préalable afin de connaître l'état, l'évolution et les enjeux du territoire en matière d'activités sylvicoles. De nombreux outils sont mobilisables pour élaborer, compléter ou actualiser ce diagnostic, notamment pour suivre l'évolution du foncier nécessaire à ces activités.
L’inventaire forestier
L’observatoire de l’artificialisation des sols
Le rapport national sur la limitation de l’artificialisation des sols
Le rapport communal ou intercommunal sur l’artificialisation des sols
L’observatoire des espaces naturels, agricoles et forestiers (OENAF)
L'observatoire régional des espaces naturels, agricoles et forestiers (ORENAF)
L’occupation du sol à grande échelle (OCS GE)
L’enquête Teruti Lucas
Corine Land Cover (CLC)
L’observatoire des territoires
Le périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PENAP, ENAP ou PAEN)
Définir et contextualiser sa stratégie pour la forêt et le bois
Toute collectivité territoriale qui le souhaite peut se fixer une stratégie sur la forêt et le bois et prévoir des actions (dans la limite de son champ de compétence et dans le respect de celui des autres). Dans les faits, toutefois, aucune stratégie territoriale n'est déconnectée de ce qui se passe au-delà de son périmètre et de son échelle. Faire le lien avec les stratégies des périmètres limitrophes aide à anticiper les effets de bords. De même, faire le lien avec les orientations prévues à d'autres échelles contribue à replacer les actions locales dans un contexte plus large : cela aide à voir en quoi ces actions peuvent concourir à la stratégie globale sur la sylviculture.
Le programme régional de la forêt et du bois (PRFB)
Le programme national de la forêt et du bois (PNFB)
Le schéma départemental d’accès à la ressource forestière (SDARF)
S'adosser à la planification urbaine et stratégique
Les documents de planification urbaine ou multi-thématiques, notamment les documents d'urbanisme, disposent de leviers pour soutenir la sylviculture. Il peut aussi s'agir de mobiliser des documents pouvant tenir lieu de document d'urbanisme (charte de PNR valant SCoT...).
Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET)
Le schéma d’aménagement régional (SAR)
Le plan d’aménagement et de développement durable de Corse (PADDuC)
Le schéma directeur de la région d’Ile-de-France (SDRIF)
Le schéma de cohérence territoriale (SCoT)
Le parc naturel régional (PNR)
Le plan local d’urbanisme (PLU, PLUi)
La carte communale (CC)
Favoriser l'intégration des enjeux sylvicoles dans l'aménagement
A l'échelle de l'aménagement du territoire (documents d'urbanisme...) ou de l'aménagement opérationnel (constructions, travaux...), certains outils favorisent l'intégration des enjeux sylvicoles dès l'amont des projets. Il s'agit notamment de règles et d'objectifs généraux de l'urbanisme, d'approches intégrées de l'environnement, de contrats de transition, d'aides financières... Il peut aussi s'agir de s'appuyer sur des réseaux de l'aménagement et de l'urbanisme (pour des retours expériences sur l'intégration des espaces forestiers dans l'aménagement).
Les objectifs généraux de l'urbanisme
Les servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols (SUP)
Le périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PENAP, ENAP ou PAEN)
L'autorisation de défrichement
L’autorisation environnementale
La Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF)
La Commission territoriale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CTPENAF)
La Commission interdépartementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CIPENAF)
La Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDNPS)
L’étude d’impact agricole (EIA) et la compensation collective agricole
L’évaluation environnementale des documents d’urbanisme (EEDU)
L’évaluation environnementale des plans et programmes (EEPP) - hors documents d’urbanisme
L’évaluation environnementale des projets (étude d’impact)
Préserver certaines forêts à enjeux
Outre les outils de préservation des espaces forestiers à enjeux pour la biodiversité, le patrimoine ou le paysage, certains outils de protection vise plus spécifiquement à préserver, maintenir ou renouveler, voire restaurer, des forêts et boisement en tant que tels.
La zone naturelle et forestière (zone N)
Le périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PENAP, ENAP ou PAEN)
La forêt de protection pour cause d’utilité publique
Le droit de préemption sur les espaces agricoles (DP agricole)
L’aide au renouvellement forestier
La mise en défens des terrains et pâturages en montagne
La protection des bois et forêts relevant du régime forestier à Mayotte
La restauration et le reboisement des terrains en montagne
Prévenir et gérer spécifiquement les risques d'incendies
L'activité sylvicole est impactée par les risques de feux de forêts, ces risques étant eux-même accentués par le changement climatique. La mobilisation des outils de prévention de ces risques contribue ainsi à éviter ou à réduire ces impacts pour la sylviculture.
Le dossier départemental sur les risques majeurs (DDRM)
Le document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM)
La base de données sur les incendies de forêts en France (BDIFF)
Le plan de prévention des risques d’incendies de forêts (PPRIF)
Les bois et forêts classés à risque d’incendie
Les territoires réputés particulièrement exposés aux risques d’incendie
Le repérage complémentaire de zones exposées aux risques d’incendies
Le plan communal de sauvegarde (PCS)
Le plan intercommunal de sauvegarde (PICS)
Suivre et évaluer la mise en oeuvre des actions
En complément du suivi de l'état et de l'évolution de l'agriculture, suivre et évaluer la mise en oeuvre des actions retenues aide à mesurer l'efficacité de ces actions sur l'agriculture, à identifier plus facilement ce qui marche et à repérer, le cas échéant, des pistes d'amélioration ou des effets à corriger. Ce processus s'appuie essentiellement sur des indicateurs, des observatoires et des bilans périodiques.